Nicolas Gerlier
Portrait
Pr ésident et Fondateur de la première marque de maquillage de luxe écoresponsable
C'est en rejoignant L'Oréal que j'ai véritablement découvert le secteur de la beauté et que je suis devenu obsédé par le maquillage. J'ai vite découvert que cette industrie était vraiment à la traîne en matière de RSE. En 2016, j'ai donc imaginé La Bouche Rouge avec un objectif : réconcilier luxe et écoresponsabilité.
Quelle est la genèse de votre projet?
Le projet a été inspiré par la condition des océans aujourd’hui et la pollution plastique générée par les produits que nous consommons au quotidien y compris les produits cosmétiques qui est un acteur majeur de la pollution plastique mondiale, le troisième.
Quels sont vos objectifs en termes de développement durable?
Notre objectif est d’œuvrer en tant que marque pour faire en sorte que la beauté ne soit plus le 3ème acteur de la pollution plastique mondiale.
Quel est votre défi majeur en termes d'amélioration à un horizon de 2 ans?
Rendre cet objectif universel et que toute l’industrie de la beauté en fasse un objectif collectif.
Votre définition du "Sustainable Luxury"
Sustainable luxury est une beauté meilleure pour vous et meilleure pour la planète.
Pourquoi rejoindre 1.618?
Nous rejoignons 1.618 car nous avons le désir de nous associer avec des acteurs militants, des entreprises qui partagent nos valeurs et notre culture afin qu’ensemble nous puissions faire plus que nous le pourrions seuls.
Comment réagissez-vous face au greenwashing?
Le greenwashing est un vrai problème.
La sustainability est devenu une tendance de consommation, ce qui n’était pas le cas il y a 5 ans quand on a commencé cette réflexion sur le maquillage.
Aujourd’hui les gens essaient de se greffer là-dessus parce qu’elle devient importante commercialement.
Le meilleur moyen de contrôler le greenwashing c’est de voir si les gens qui lancent de nouvelles marques ou des produits sustainable se donnent au moins le mal d’aligner leur discours à l’action en offrant des produits vraiment durables et clean.
Ceux qui continuent à lancer des produits comme avant, qui ne sont pas sustainable et disent qu’en 2032 il y a aura un changement, pour moi c’est du greenwashing.