Jean-Christophe Gaven & Christophe Fargier
Portrait
Cofondateurs d'Oppidum, lignes de soins naturels bio précieux
Pourquoi un universitaire-chercheur en histoire du droit et un ingénieur d’affaires décident-ils un jour de mettre tout leur engagement dans la création d'Oppidum ?
Les botanistes découvrent chaque année un peu plus de 2000 espèces de végétaux jusqu'alors inconnues. Nous avions envie d'explorer cette terra incognita dont la puissance, le mystère et l'étendue nous fascinent. Pour enfin créer les soins pour la peau que nous voulions, sans concession et sans renoncement : 100% végétal, 100% ou 99,5% bio, 100% efficace, 100% plaisir.
Quelle est la genèse de votre projet?
Une passion de toujours pour les découvertes du monde sensible, des senteurs naturelles, des belles matières, un monde aussi inépuisable que celui du vin ou de la gastronomie.
L’envie de concilier le bon et le beau, de réconcilier le bio et le plaisir, le bio et le sensuel. Le principe de plaisir, en fait, se retrouve dans la plupart de nos choix.
Quels sont vos objectifs en termes de développement durable?
Continuer à d écouvrir de très belles matières naturelles. Evoluer de plus en plus vers les matières rares et la récolte sauvage.
Quel est votre défi majeur en termes d'amélioration à un horizon de 2 ans?
Rester à l’affût des meilleures solutions écoresponsables pour nos packs.
Être connectés à des designers innovants, des découvreurs, des inventeurs.
Et mettre en place un réseau de « re-use » qui implique tous nos revendeurs et nos clients.
Votre définition du "Sustainable Luxury"
Voyager à cheval, sur les chemins, un mois ou deux.
Pourquoi rejoindre 1.618 ?
Pour rejoindre une communauté de créatrices et créateurs hyper engagée, stimulante, bouillonnante, qui partage les mêmes valeurs et des expériences à la fois très proches et propres à chaque histoire.
Quelles sont vos principales victoires/fiertés?
Avoir réussi à convaincre la communauté Achuar, en Amazonie, de travailler avec nous pour accéder au Sangre de Grado, la résine pure du Croton Lechleri, qu’ils récoltent en entretenant la forêt. Ça, c’est une de nos grandes fiertés. Ce n’était pas si évident. On n’est pas face à des récoltants qui cherchent à vendre à tout prix et à n’importe qui. Il faut d’abord convaincre.
Montrer la sincérité de son projet, la pureté des intentions. Et à Iquitos, il y a eu un moment magique où nous avons parlé de nos forêts respectives…
une vraie porte vers leur monde !